mercredi 22 juin 2011

La photographie argentique / quelques aspects techniques






La photographie argentique
(page en cours de construction)

Tout appareil photographique est en fait une chambre noire plus ou moins complexe.

Le principe est simple : la lumière qui pénètre par un trou minuscule dans une boîte hermétique projette sur la paroi opposée une image renversée des objets situés devant la boîte.



Photo-graphie = de photon (particule de lumière) et de graphie (écriture) = écriture de la lumière.




Enregistrer l'image

Pour enregistrer l'image ainsi formée, il suffit de placer contre cette paroi un support sensible à la lumière. Au début de l'histoire de la photographie, on y plaçait une plaque de verre, recouverte d'halogénures d'argent : ces cristaux ont l'habile particularité d'être sensibles aux radiations lumineuses. Ainsi, après développement, l'image se forme en négatif; plus les cristaux ont été exposés, plus ils noircissent.


Le tirage photo est en fait l'action de transformer ce négatif en positif

Aujourd'hui en photographie argentique, on emploie toujours ces mêmes halogénures (le terme "argentique" en dit long), mais sur des supports souples : la pellicule.



En photographie numérique, on a abandonné les réactions photochimiques ; la pellicule et ses halogénures sont remplacés par un capteur.


Un négatif




Sélection d'un négatif à agrandir





Dans la chambre noire, laboratoire photographique





Développement du positif / Tirage de l'image photographique


Le négatif est placé dans le porte-négatif.




Le porte-négatif est placé dans l'agrandisseur.


À la lumière d'une lampe inactinique, le papier est déposé dans le margeur.




À l'aide du porte-oculaire et du bouton de réglage sur l'agrandisseur, la mise au point du grain du négatif sur le papier est effectuée.




Le papier (photo sensible) est exposé,

puis déposé dans différents bains.








Les différents bains




Bain n°1 = révélateur.

C'est le produit qui permet le développement, l'apparition de l'image.




Bain n°2 = bain d'arrêt

C'est la partie du traitement qui permet de stopper l'action du révélateur.





Bain n°3 = fixatif

C'est le bain qui permet de stabiliser l'image.










Un film qui traite de l'image photographique

Extrait de "Blow up", film de Michelangelo Antonioni, 1966













Le sténopé

Un sténopé est un dispositif optique très simple permettant d'obtenir un dérivé de la camera obscura. Il s'agit d'un trou de très faible diamètre. Par extension (un trou n'est pas un objectif), on appelle ainsi l'appareil photographique utilisant un tel dispositif.


Principe de fonctionnement

Un appareil photographique à sténopé se présente sous la forme d’une boîte dont l’une des faces est percée d’un minuscule trou qui laisse entrer la lumière. Sur la surface opposée au trou vient se former l'image inversée de la réalité extérieure, que l'on peut capturer sur un support photosensible (tel que du papier photographique). Pour faire simple, on peut dire que le sténopé fonctionne de la même façon que l'œil, il capture des images inversées du visible.

Du fait de la petitesse de l’orifice permettant à la lumière de pénétrer à l’intérieur de l’appareil et de l'absence de focalisation, le temps nécessaire pour impressionner la surface photosensible est très long. Selon la taille de l’appareil et de l'ouverture, il peut se chiffrer en secondes ou en heures. Le trou du sténopé est minuscule, par conséquent, il permet une plus grande latitude d'exposition et offre une très grande profondeur de champ (presque à l'infini).